005 : VENDU! - Jacques André

005 : VENDU!

Jacques André

005 : VENDU!

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012

<em>005 : VENDU! </em>
                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012, Exhibition view

<em>005 : VENDU! </em>
                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012, Exhibition view

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                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012, Exhibition view

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                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012, Exhibition view

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                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

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                        03.05.2012  —  31.05.2012, Opening 02.05.2012

005 : VENDU!  03.05.2012 — 31.05.2012, Opening 02.05.2012, Exhibition view

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Presentation :

Depuis le début des années quatre-vingt dix, Jacques André élabore une oeuvre de type conceptuel interrogeant nos habitudes de consommation, notre relation aux biens matériels, à la propriété. Pour ce faire, il adopte des méthodes de travail qui se distinguent des pratiques artistiques traditionnelles. L?une de ces méthodes consiste par exemple à effectuer des achats à répétition dans des magasins de seconde main ou sur Internet. Achats ayant notamment pour but d?obtenir tous les exemplaires possibles de certains objets, comme des disques ou des livres. Ces objets ont généralement pour point commun d?avoir été édités dans les années soixante-dix et chacun d?eux véhicule à sa manière l?idéologie de cette époque.

En achetant compulsivement ces objets, si symboliques sur le plan culturel, et en les transformant ensuite en oeuvre d'art sur le mode du ready-made, l'artiste exprime les paradoxes inhérents à notre société occidentale. Cette société qui a souhaité s'édifier sur un nouveau modèle de liberté, dans l'après-68, et qui plutôt que de l'appliquer, s'est retrouvée à en faire un objet de vanité.